C'est ce qu'indique le bulletin d'information de la ville d'Alpirsbach n° 23 du 8 juin 2012. Après un travail intensif, M. Hartmut Knortz a transformé un bâtiment très ancien, presque délabré, en un joyau. Nous tenons à le remercier ainsi que son épouse Nora pour leur engagement.
Quel âge a ce bâtiment ? Nous ne le savons pas exactement, mais nous pouvons fournir des informations qui remontent à plus d'un quart de millénaire. En 1805, il est décrit ainsi :
Une extension du bâtiment n° 135 (= Gerbergasse 20), dans laquelle se trouve un appartement à l'étage et un atelier de tanneur rouge en bas, entre la rue d'un côté et le jardin Andreas Köbelen de l'autre, rencontre Hß à l'avant. La résidence de Jerg Faßnacht et à l'arrière de la résidence d'Andreas Köbelen et Ludwig Weitbrechten. Il s'agissait auparavant d'une Metzig, qui appartenait à Sigmund Leibiger, mais qui fut ensuite transformée en atelier de sellerie par Christoph Leibiger.
En 1784, Gabriel Köbele modifia ce bâtiment, ajouta une nouvelle annexe à la maison, aménagea un salon et une chambre à l'étage et un atelier de tanneur rouge au rez-de-chaussée, en utilisant le bois des forêts du monastère. Rapport sur le bois 1784 fol. 42 b.
Il y a une magnifique maison de vacances dans la maison historique du tanneur qui vous ramènera dans le passé. Mais il offre également un confort moderne. Entre autres choses, avec un sauna et un petit et beau jardin. À distance de marche et pourtant calme dans la vieille ville, directement sur la Kinzig.
Propriétaire Andreas Köbele, auparavant Gabriel Köbele.
Le propriétaire du bâtiment, comme presque tous les habitants d'Alpirsbach, Rötenbach et Reutin, avait le droit d'acheter du bois pour une valeur de deux tiers du prix actuel. Les rapports en bois du bureau du monastère ont d'ailleurs été conservés aux Archives principales de l'État de Stuttgart et constituent un trésor pour les chercheurs domestiques et familiaux.
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Sur le linteau de l'entrée de la maison, outre le symbole de la corporation des tanneurs et l'année 1783, on peut lire les lettres G et K, qui représentent Gabriel Köbele. La différence entre la tradition écrite et l'inscription de la maison s'explique par le fait que la rénovation du bâtiment dura de 1783 à 1784.
Les informations personnelles correspondent aux inscriptions dans les registres paroissiaux d'Alpirsbach, que le professeur principal Georg Albrecht (1881-1964) a évalué de manière exemplaire.
Commençons par le boucher Sigmund Leibiger (né en 1713). En 1746, il épousa Maria Margareta, fille du maître de la guilde des tailleurs Johann Friedrich Wörner. De leur mariage sont nés dix enfants, dont les fils Georg Jakob ont vécu à Francfort et Gottlieb Heinrich se sont installés dans le Brabant.
Le Leibiger était là depuis le début du XVIIIe siècle. Les exploitants florissants de Wittich et Reinerzau, qui exploitaient l'argent et le cobalt des mines « épuisées » de Saxe (Erzgebirge) et de Thuringe (Harz), furent attirés et trouvèrent une utilisation appropriée en tant qu'experts confirmés. L'exemple le plus connu est le Leibiger.
Le père de Sigmund était Konrad Leibiger (1695-1744), un ancien des « Güte Gottes » à Wittichen, sa mère était une fille du menuisier Friedrich Maser. « Il n'avait que 21 ans lorsqu'il se maria, né à Neuenstadt, aujourd'hui Neustädtel, près de Schneeberg, où son père, Alexander Leibiger, était naturalisé, plus tard à Eckershausen, Principauté d'Eisenach. Neustädtel et Schneeberg sont de petites villes issues de l'exploitation minière et qui ont désormais grandi ensemble. Les principales mines y fournissaient du cobalt et de l'argent, tout comme Alpirsbach, Reinerzau et Wittichen. Ils sont très proches de l'Aue, la désormais célèbre ou tristement célèbre mine de minerai d'uranium. » (Georg Albrecht). La plupart des douze enfants de Konrad sont morts jeunes ; seuls Sigmund et Karl Friedrich (en tant que boulangers) ont pu fonder une famille.
Christoph Friedrich Leibiger (1749-1794), le fils aîné de Sigmund, était devenu sellier et avait créé un atelier de sellerie conforme à son métier. Il devait y avoir suffisamment d'acheteurs pour ses produits, car il y avait encore suffisamment de chevaux et de vaches à Alpirsbach et dans ses bureaux (du monastère) à cette époque.
Il a eu six enfants avec sa femme Elisabeth Barbara, fille du gardien Johann Christoph Schneider. La fonction de gardien de but du monastère existe depuis la seconde moitié du XVIe siècle. a témoigné. En 1619, le « Torhans » Hans Schwenk, qui travailla pendant plus de 40 ans au bureau du monastère, mourut. Ses fonctions autres que l'ouverture et la fermeture des deux portes (supérieure entre Oberamtei et Schalander, inférieure à l'ancien hôpital) ne sont pas connues. Il était le fils du tonnelier du monastère Johann Friedrich Schneider (1722-1765).
Son père Johann Schneider (1684-1771) était déjà tonnelier dans un monastère. Pour rappel : le moût de vin obtenu en Breisgau a été élaboré à Alpirsbach. Ce qui restait en plus du vin de salaire des fonctionnaires et des pasteurs était vendu.
La famille Köbele / Köbelin est attestée à Alpirsbach depuis 1701. A cette époque, le tanneur rouge Gabriel Köbele (1666-1735) épousa la fille du boulanger Sabina Barbara Hetzel, décédée la même année à l'âge de 22 ans.
Le deuxième mariage avec Jakobina Mick, probablement née à Nordweil / Breisgau, a donné naissance, entre autres, au fils Matthias Köbele, qui, en tant que tanneur rouge, était également grimpeur aux mines d'Eberhard et d'Unverhofft Glück et a récemment exercé les fonctions de un messager officiel. Né en 1707, il épousa en 1735 Sophia Elisabeth, fille du maître de montagne de Fürstenberg Daniel Zobel de Wittichen.
Un frère de Matthias K. était Georg Jakob Köbele (1717-1777), également tanneur rouge et parent de la cour (= conseiller local). De son mariage avec la fille du tisserand de bas Agnes Margareta Stortz (1721-1789), naît en 1758 son fils Gabriel Köbele, qui meurt célibataire en 1784 et ne peut plus profiter de la rénovation. Son frère Andreas reprend alors la propriété (voir ci-dessous).
Les voisins des deux Köbele étaient Hannß Jerg Faßnacht, Andreas Köbele et Ludwig Weitbrecht. Johann Georg Faßnacht (1749-1789) était un tanneur blanc. Son père était originaire de Reutlingen. Il eut lui-même douze enfants avec la fille du forgeron d'Alpirsbach, Christina Maria Adrion (1753-1818), dont la plupart trouvèrent leurs revenus à l'extérieur, comme les fils Johann Christian et Gottlieb en Suisse.
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Andreas Köbele (1762-1819) s'est marié deux fois, d'abord avec Anna Maria Trautwein (1765-1805), et après sa mort avec CordulaWössner, fille du fermier Matthäus Wössner de Dieboldsberg. Anna Maria venait d'une famille Schiltach très répandue. Son père Johann Georg Trautwein était facteur de fer et tanneur rouge.
Johann Ludwig Weitbrecht (1740-1806), fils du commis des douanes Johann Jakob Weitbrecht (1704-1778), était tailleur et avait épousé la fille Johanna Christina du maître de la guilde des tailleurs Hans Friedrich Wörner, décédée en 1819 à l'âge de 81. Elle était la sœur de l'épouse de Sigmund Leibiger (voir ci-dessus).
Nous pouvons maintenant nous attendre à la « Journée portes ouvertes des monuments » le 9 septembre, lorsque le couple Hartmut et Nora Knortz ouvrira la maison du tanneur à toutes les personnes intéressées.
Sources:
Description des bâtiments et des fermes autorisés à utiliser le bois équitable, 1805 (Archives municipales d'Alpirsbach)
Georg Albrecht : Familles Alpirsbacher I-IV sans date (archives de la paroisse protestante d'Alpirsbach).
Le texte a été publié ici avec l'aimable autorisation de Karl-Martin Hummel.
L'ancien poste de garde WP 61 du Chemin de fer de la Forêt-Noire a été rénové avec amour et soin pour permettre à ses utilisateurs de faire un voyage spécial dans le temps. Vacances dans un monument est le nom du concept qui s'appuie sur l'état d'origine d'un monument et offre ainsi des expériences de vie uniques.
La maison se trouve dans un endroit isolé, directement sur la voie ferrée, au-dessus de 78098 Triberg-Gremmelsbach.
Plus d’informations : www.ferien-im-baudenkmal.de
Heiko Roth
Schillerstraße 62
72275 Alpirsbach
Téléphone : +49 7444 4130
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